C’est avec des cris
de joie que le courant fut accueilli dans mon quartier une fois de plus.
Nous sommes dans les
environs de 18h30’ et les enfants couraient dans tous les sens pour aller
suivre leurs émissions de télé préférées. Les adultes et les jeunes dont la
joie se lisait aussi sur les visages les rejoindront plus tard devant le petit
écran pour y suivre le journal de 20h30’ ou un match de foot. Les jeunes filles
quant-à-elles pourront enfin continuer leurs feuilletons télévisés.
Telle est la coutume
à Conakry où certains quartiers dont la majorité est située en banlieue sont
soumis à un délestage de un jour sur deux.
De ce fait, certains
citoyens sont obligés de rendre dans les vidéos clubs pour les grands
rendez-vous sportifs tels que la ligue des champions, les matchs de l’équipe
nationale ou tout simplement suivre un film.
Cette situation a
entrainé l’accroissement du nombre de petits commerces dédiés à la recharge de
batteries via des groupes électrogènes où les clients viennent pour recharger
leurs téléphones portables. Et il n’est pas rare de voire la queue devant ces
commerces en cas de retard dans le délestage ou de pannes fréquentes de
courant.
Tout porte à dire
que les délestages ne font pas que des malheureux car c’est alors l’occasion
pour les vendeurs de bougies, de lampes, de piles électriques, de groupes
électrogènes et surtout des recharges de batteries de se remplir les poches.
A noter qu’à chaque
fois nous voyons à la télé des maisons calcinées par des courts-circuits ce qui
témoigne de la vétusté du réseau électrique et de l’incompétence de certains
techniciens de l’EDG (Electricité De Guinée).
Qui parle de
développement doit obligatoirement parler d’énergie donc d’électricité. Alors à
quand le développement de la Guinée ?
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